Le Japon est un pays précurseur et s'est lancé depuis six ans dans la création d'une économie de l'hydrogène afin de remobiliser son industrie. Mais être un pionnier amène à se heurter le premier à toutes les difficultés.
Au Japon, un groupement de onze entreprises, dont les constructeurs Honda, Nissan et Toyota et la branche japonaise du groupe français Air Liquide, viennent de signer un protocole d'accord visant à accélérer le développement des stations à hydrogène sur le territoire.
Toyota investit de plus en plus le marché de l'hydrogène. Après la présentation de sa berline Mirai, le constructeur vient de lancer l'expérimentation d'un premier bus au Japon.
Le Nikkei Asia décrit dans son édition du 24 décembre “l’audacieux pari du Japon sur l’hydrogène”. “Ce carburant révolutionnaire coûte cher, mais c’est la clé du ralentissement du réchauffement climatique. Va-t-il rafler la mise ?” s’interroge l’hebdomadaire japonais.
Associant constructeurs, opérateurs et distributeurs de carburants, le consortium Japan H2 Mobilité souhaite accélérer le déploiement au Japon de stations et de voitures fonctionnant à l'hydrogène.