Ce pesticide interdit en France en 1990 mais qui a continué à être autorisé dans les champs de bananes de Martinique et de Guadeloupe par dérogation ministérielle jusqu’en 1993 a provoqué une pollution importante et durable des deux îles.
Le tribunal administratif de Paris reconnaît la responsabilité des services de l’État mais rejette les demandes d’indemnisation des plaignants pour préjudice d’anxiété.
Le tribunal judiciaire de Paris reconnaît un « scandale sanitaire » mais prononce un non-lieu définitif dans cette affaire de pollution à grande échelle provoquée par l’épandage de cet insecticide dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique. Les victimes annoncent leur volonté...
Editorial du « Monde ». Emmanuel Macron a reconnu, le 27 septembre, la responsabilité de l’Etat dans la pollution au chlordécone. Mais il a, dans le « même temps », fermé la porte à une indemnisation élargie à l’ensemble de la population antillaise.