Si les nappes phréatiques ont bénéficié d'une bonne recharge hivernale, le déficit pluviométrique du printemps est important et les agriculteurs commencent déjà à manquer d'eau.
Au 1er mai, 68 % des nappes phréatiques françaises restaient à des niveaux bas, malgré les pluies tombées ces deux derniers mois. L’été s’annonce encore plus sec que l’année dernière, où seulement 58 % des nappes étaient sous les normales au printemps.
Une quinzaine de départements connaissent déjà des restrictions d’eau importantes. S’il a plu abondamment au mois de mai, ces pluies sont généralement moins efficaces car elles sont absorbées par la végétation et ne pénètrent pas jusqu’aux nappes phréatiques.