INFO L'EXPRESS - Les services d'urgence de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Paris sont débordés. Pour absorber le flux de patients, des déprogrammations s'avèrent de nouveau nécessaires.
Marseille, Tourcoing, Saint-Denis, Paris, Avignon…Partout en France, la tension monte dans les services d’urgences des hôpitaux et la grippe n’a rien à y voir.
Dans une récente enquête, les représentants des présidents des communautés médicales hospitalières montrent que les maux des urgences ne peuvent être traités indépendamment de ceux des autres services.
Le plan blanc vise à organiser des déprogrammations d’opérations tout en « sanctuarisant » les urgences, la cancérologie et les opérations « de tout patient dont le report de prise en charge induirait une perte de chances ».
Depuis le mois de janvier, une centaine de services d’urgences déclarent chaque matin le nombre de patients ayant passé la nuit sur un brancard, à défaut d’une prise en charge rapide dans les services spécialisés.