Depuis le début de l’épidémie, l’accent a été mis sur la contamination par les gouttelettes et les surfaces, ce qui a freiné la prévention sur la circulation de l’air.
L’infectiologue suisse, chargé par Emmanuel Macron d’une mission d’évaluation de la gestion de la crise sanitaire, nie toujours la prédominance des aérosols dans les contaminations, alors que de nombreuses études la mettent en lumière.
La transmission du SARS-CoV-2 se fait essentiellement par aérosols. Pour limiter leur concentration, un groupe d’enseignants-chercheurs propose d’équiper les écoles de capteurs de CO2, un gaz qui trahit la qualité de l’air respiré.
Plusieurs tribunes parues depuis janvier défendent l’importance de ce mode de transmission du Covid-19 et rappellent qu’il induit des stratégies de réponses différentes.
Dès le XIXe siècle, des travaux sur la tuberculose avaient mis en évidence la transmission par voie aérienne des maladies respiratoires. Des enseignements capitaux pour la prévention, négligés par les autorités sanitaires face à la pandémie.