A rebours des déclarations du député LREM Pieyre-Alexandre Anglade, provoquant la colère des écologistes, l'Elysée entend toujours inscrire la protection du climat dans la Constitution.
Emmanuel Macron en a fait l'annonce lundi en conclusion de 3h30 d'échanges nourris avec 132 membres de la CCC. S'il se concrétisait, le référendum serait le premier à se tenir en France depuis 2005. Très sévère dans ses premières réactions, l'opposition a critiqué un "coup de com"...
Lors de sa première rencontre vendredi soir avec les 150 Français participant à la Convention citoyenne sur le climat (CCC), le président de la République s'est dit ouvert tant à un référendum législatif qu'à un référendum consultatif sur quelques mesures issues de leurs travaux.
Les informations du "Journal du dimanche" qui révélaient que le chef de l'Etat pourrait abandonner l'idée du référendum pour inscrire la protection du climat dans la Constitution a suscité de vives réactions et a poussé l'Elysée à démentir.
A plusieurs reprises, vendredi, dans le quartier de l’Elysée, des activistes d’ANV-COP21, accompagnés de personnalités, ont critiqué la politique sociale et environnementale du gouvernement.