Enseignant de philosophie, Gilles Barroux regrette que le déni du réchauffement climatique soit toujours assimilé à une forme de doute, alors qu’il s’agit plutôt d’une forme de défiance. Le terme de « climatoscepticisme » doit donc être abandonné.
Gigantesque contre-vérité, le climatoscepticisme est porté, depuis la fin des années 1980, par les géants du pétrole, les lobbys néoconservateurs… et une poignée de scientifiques qui ont en commun de ne pas être climatologues.
Les enquêtes d’opinion sur le climatoscepticisme qui se succèdent, avec des résultats contrastés, ne parviennent pas à prendre la pleine mesure d’un phénomène sans doute généralisé dans la société, estime dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».