Les chercheurs Paul Chiambaretto et Thomas Roulet expliquent, dans une tribune au « Monde », pourquoi les compagnies aériennes sont sur la défensive et redoutent les effets du « flight shame » sur le comportement des consommateurs.
Au départ de la France, il est 2,6 fois plus cher en moyenne de voyager en train que de prendre l’avion, alerte un rapport de Greenpeace qui a étudié les prix des deux moyens de transport dans les 27 pays d’Europe.
Etrange paradoxe : le trafic aérien ne baisse pas, pourtant, de plus en plus de passagers éprouvent de la culpabilité à voyager par les airs. En cause, les rejets massifs de CO2.