Les résultats de deux études, publiées par l’Institut Pasteur et Santé publique France, vendredi, font état de l’impact positif de l’anticorps monoclonal. Son administration aux nourrissons a évité 5 800 hospitalisations cet hiver.
Pour la première fois cette année, une protection a été proposée pour les jeunes enfants contre la maladie. Si le nombre de doses de Beyfortus s'est vite avéré insuffisant, son efficacité a permis d'éviter un pic très élevé dans les services de soin intensif.
L’implication des sages-femmes dans la communication sur le nouveau traitement facilite l’adhésion des parents. A l’hôpital Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine), beaucoup l’acceptent avec enthousiasme.
Cet anticorps monoclonal doit protéger les nouveau-nés des formes graves de la maladie, et soulager les soins intensifs pédiatriques mis à rude épreuve chaque hiver.