Etrange paradoxe : le trafic aérien ne baisse pas, pourtant, de plus en plus de passagers éprouvent de la culpabilité à voyager par les airs. En cause, les rejets massifs de CO2.
Interrogé sur l’idée d’une taxe sur l’avion pour financer d’autres moyens de transport plus respectueux de l’environnement, le patron de l’aérien français Pascal de Izaguirre ne cache pas son mécontentement et défend plutôt une décarbonation du secteur aéronautique.
Si l’aérien ne représente que 2,5 % des émissions de CO2 globales, la moitié des émissions du secteur est générée par seulement 1 % de la population mondiale. Mais avant d’envisager des mesures radicales, il est urgent de faire évoluer notre façon de prendre l’avion.
Dans un rapport dévoilé ce jeudi, l’association Greenpeace appelle à réduire le nombre de vols dans l’Hexagone au profit du train. Car voyager en avion pollue jusqu’à 60 fois plus que si l’on prend le rail.