Elus locaux et défenseurs de l’environnement critiquent la décision du préfet de Seine-Maritime d’autoriser la réouverture de l’usine chimique moins de trois mois après l’incendie de Rouen.
Le 26 septembre, vers 2 h 30, une partie de l’usine Lubrizol avait été ravagée par un gigantesque incendie, provoquant un énorme panache de fumée noire de 22 km.
L’arrêté de la Dreal, que « Le Monde » s’est procuré, donne son feu vert à la réouverture du site Seveso moins de trois mois après l’incendie de Rouen. Il va servir de base à l’avis que va rendre le conseil départemental de l’environnement le 10 décembre.
Les services de l’Etat, les collectivités locales et les structures professionnelles s’étaient prononcés mardi pour une reprise de la production de l’usine sinistrée.
Réunis mardi, les services de l’Etat, les collectivités locales et les structures professionnelles se sont prononcés pour une reprise de la production de l’usine sinistrée. Un choix dénoncé par les défenseurs de l’environnement.