Réunis mardi, les services de l’Etat, les collectivités locales et les structures professionnelles se sont prononcés pour une reprise de la production de l’usine sinistrée. Un choix dénoncé par les défenseurs de l’environnement.
Elus locaux et défenseurs de l’environnement critiquent la décision du préfet de Seine-Maritime d’autoriser la réouverture de l’usine chimique moins de trois mois après l’incendie de Rouen.
L’arrêté de la Dreal, que « Le Monde » s’est procuré, donne son feu vert à la réouverture du site Seveso moins de trois mois après l’incendie de Rouen. Il va servir de base à l’avis que va rendre le conseil départemental de l’environnement le 10 décembre.
Le préfet s'apprête à autoriser une réouverture partielle du site sinistré. Et ce, alors que l'exploitant ne s'est pas encore mis en conformité avec la mise en demeure qu'il lui a adressé le 8 novembre et qui révèle des failles accablantes.