De l’opposition à l’esclavagisme au XIXᵉ siècle à la lutte contre le saccage de la planète aujourd’hui, la désobéissance civile a fréquemment été brandie par des activistes. Mais le concept répond à des critères précis.
Selon le mouvement Extinction Rebellion, la désobéissance civile non violente est le moyen d’obliger les gouvernements à lutter contre le réchauffement climatique. Que disent les études sur le sujet ?
Face à la gravité des crises qui menacent notre planète, les chercheurs Kévin Jean, Jérôme Santolini et Julia Steinberger expliquent, dans une tribune au « Monde », pourquoi les scientifiques peuvent légitimement recourir à la désobéissance civile.
L'actrice, devenue icône de la lutte contre le changement climatique, revient sur France Inter mardi sur son appel à la désobéissance civile dans son livre "Que faire ? Du désespoir à l'action, sauvons la planète", paru aux éditions Albin Michel.
Théorisé par Thoreau, puis par Gandhi et Martin Luther King, ce mode d’action non violent a été adopté par les écologistes d’Extinction Rebellion. Leur refus de se soumettre à certaines lois est-il une atteinte au pacte social ou un signe de vitalité démocratique ?