En mars, le pays, confronté à une grave crise politico-économique, devait réduire sa production de 95 000 barils par jour. Il l’a en fait réduite de 579 000, ce qui a bénéficié aux autres Etats producteurs.
Les prix du pétrole sont tombés en dessous de 50 dollars US. La Russie, le Venezuela et d'autres pays très dépendants des recettes pétrolières sont plongés dans l'inquiétude, tandis que les producteurs de pétrole de schiste comme les États-Unis et le Canada connaissent une crise inédite.
Considérant la démarche du Venezuela comme une « menace imminente », le président du Guyana a indiqué que ses forces armées étaient en « alerte totale ». Limitrophe du Brésil et de la Guyane française, le pays enregistre à ce jour la croissance de pétrole brut la plus forte au monde.
La production de brut du pays s’est effondrée participant à la hausse des cours du pétrole. Un changement de régime pourrait-il changer la donne, s’interroge dans sa chronique, Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».