La levée prochaine de la vaccination obligatoire contre le Covid-19 pour les professionnels de santé ouvre la perspective au retour de centaines de soignants mis à pied. Mais la question du paiement de leurs arriérés de salaires complique la donne.
Fin avril, le président de la République a ouvert la porte à la réintégration des soignants non-vaccinés. Mais ce retour, en raison d’obstacles de droit, ne peut se faire rapidement.
Les soignants suspendus pourront être rémunérés s’ils acceptent un entretien individuel dans le cadre de la mission de dialogue initiée par l’Etat. Après le 31 décembre, une « réorientation professionnelle » leur sera proposée.
DERRIÈRE LE CHIFFRE - Le ministre de la santé reconnaît que ce chiffre, communiqué au lendemain de l’obligation vaccinale des soignants, est loin de relever d’une recension exhaustive.
Certains parlementaires des oppositions militent pour le retour dans leurs fonctions des soignants ayant refusé le vaccin contre le Covid-19. Au moment où le virus circule toujours fortement, cette réintégration reviendrait à céder à des arguments antiscientifiques et à ébranler la...