Localement, les activités pétrolières et gazières américaines peuvent émettre près de cinq fois plus de méthane que prévu par les inventaires officiels
"Une meilleure gestion des impacts de la pollution par l'ammoniac passe par une révision complète des émissions de ce gaz, très largement sous-estimées dans les inventaires actuels", suggèrent dans une étude des chercheurs du CNRS, La Sorbonne Uni...
Il y a quelques jours, le Global Methane Budget révélait que les émissions de méthane (CH4) sont en augmentation. Un problème lorsque l’on sait que le méthane est un gaz à effet de serre 30 fois plus réchauffant que le CO2 !
Du CO2 au méthane, les retenues d'eau derrière les barrages hydrauliques émettent des gaz à effet de serre, produits par l'activité biologique. Ces quantités injectées dans l'atmosphère ont été sous-estimées de 25 %, affirment des chercheurs américains.
La lutte contre le réchauffement climatique s’est longtemps concentrée sur une réduction de nos émissions de dioxyde de carbone (CO2). Mais un autre gaz à effet de serre menace de nous faire franchir un seuil difficilement tolérable : le méthane (CH4). Et ses émissions ont explosé.