La production mondiale de ce type de carburants, issus majoritairement de cultures agricoles, est remise en cause, pour la concurrence qu’elle entraîne avec les besoins alimentaires, mais aussi pour son impact environnementalsous-estimé.
David Beasley, directeur du Programme alimentaire mondial, appelle les dirigeants à agir et à se coordonner face à la menace de famine qui s’étend pour des centaines de millions de personnes.
Faible bilan environnemental, gachis de matieres premieres... : les substituts aux carburants fossiles sont montres du doigt. L'UE doit fixer des objectifs.
Une directive limitera les agrocarburants de première génération à fort impact sur la production alimentaire et la déforestation. Mais le compromis est en retrait par rapport à ce qui était préconisé.
Malgré l’urgence à agir pour contrer la crise alimentaire, des organisations de la société civile contestent la légitimité de ce sommet, dénonçant le poids du secteur privé dans sa gouvernance.