L’Europe, dont les réserves diminuent, ne s’approvisionne pas qu’en Russie. Mais le pays assure un tiers de sa consommation et reste son premier fournisseur, estime Jean-Michel Bezat, journaliste économique au « Monde ».
Gazprom a repris lundi ses livraisons de gaz à l’Ukraine. Le dernier acte d’une « normalisation » du géant russe, qui ne peut pas se couper du marché européen.
Alors que la société russe Gazprom entame la maintenance du gazoduc Nord Stream 1, la Commission européenne prépare un « plan d’urgence de réduction de la demande d’énergie ».
L'Allemagne, l'Autriche, la Bulgarie, l'Italie, le Royaume-Uni et même la France. Tous ces pays européens ont prévu, ou étudient la possibilité, de recourir davantage au charbon afin de sécuriser leur approvisionnement en électricité, alors que l'énergéticien russe Gazprom coupe...