Sur la question de la prolongation des centrales nucléaires ou de l’augmentation du budget de la défense, une solide culture du compromis en Allemagne a permis de prendre des décisions douloureuses en évitant les surenchères démagogiques.
Depuis quarante ans, ce sont des technologies américaines, le pragmatisme d’EDF et le volontarisme des gouvernements qui ont fait le succès du nucléaire français. Ce n’est plus le cas.
En annonçant que l’échéance des 50% de nucléaire en 2025 n’était pas tenable, le ministre pratique-t-il le pragmatisme ou la reculade ? Les experts sont partagés.
Cette taxe, imposée depuis 2011 par le gouvernement allemand aux opérateurs de centrales nucléaires, a été jugée "contraire à la Constitution". Entre 2011 et 2016, l'impôt a rapporté 6,285 milliards à l'État allemand.