Entre 1918 et 1919, cette épidémie, partie des Etats-Unis, tua plus de cinquante millions de personnes dans le monde. Mais le nombre de morts a été systématiquement masqué par la censure, pour ne pas créer la panique ni perturber les dernières campagnes militaires de la Grande Guerre, précise Pierre-Cyrille Hautcœur, dans sa chronique au « Monde ».