Plus de mille substances nocives sont présentes dans les « e-déchets » ou utilisées pour extraire de ceux-ci les métaux précieux. Dans ce secteur informel de la récupération, les très jeunes constituent une main-d’œuvre recherchée.
Dans un rapport inédit, l’OMS s’inquiète du nombre croissant de déchets électroniques. Marie-Noël Bruné Drisse, coordinatrice de cette enquête, analyse l’impact d’une telle pollution sur la santé des enfants travaillant dans les multiples décharges informelles à travers le monde.
Les « e-déchets » ont atteint, à l’échelle de la planète, 62 millions de tonnes en 2022. Ils augmentent cinq fois plus vite que la quantité recyclée, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies, publié mercredi.
Des téléviseurs aux smartphones en passant par les consoles de jeu. Une quantité folle de déchets électroniques est produite chaque année dans le monde. Et tout juste plus de 20 % de ces déchets sont aujourd’hui recyclés.
Vieux téléphones, ordinateurs, piles, machines à laver… Chaque humain a produit 7,3 kilos de déchets électroniques en 2019, selon un rapport des Nations unies. Des déchets mal collectés et peu recyclés qui viennent le plus souvent polluer l’environnement. À qui la faute ? Peut-on...