L’un des principaux organisateurs de la manifestation du samedi 25 mars contre les mégabassines est présenté comme une structure qui « incite et participe à la commission de sabotages et de dégradations matérielles » dans une note confidentielle.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait engagé cette procédure de dissolution le 28 mars, quelques jours après les violents affrontements qui ont eu lieu à Sainte-Soline (Deux-Sèvres).
La manifestation de Sainte-Soline marque le tournant activiste de la pensée du vivant et de l’anthropologie de la nature. Soutenu par des intellectuels de renom comme Philippe Descola et Baptiste Morizot, le mouvement des Soulèvements de la Terre, menacé de dissolution, fait entrer...
Le gouvernement appuie sa décision sur la « violence » du mouvement, notamment lors de la manifestation de Sainte-Soline, le 25 mars. A gauche et chez les écologistes, on dénonce une « dérive autoritaire » du gouvernement.
Après les affrontements lors de la manifestation du 25 mars sur le site de la mégabassine de Sainte-Soline, le ministère de l’intérieur a lancé une procédure administrative contre ce mouvement écologiste. Mais plusieurs questions juridiques se posent.