Un article récemment paru dans « Science » suggère que le variant Beta a pu émerger chez des patients immunodéprimés faute d’accès à un traitement contre le VIH. Un mode possible d’émergence des variants qu’il convient de prendre en compte.
A l’orée d’une quatrième vague, les patients séropositifs annulent de nouveau leurs consultations. Une rupture de soins qui « pourrait mener à l’émergence de variants plus transmissibles ou rendant les vaccins moins efficaces », selon des chercheurs.
L’apparition de variants présentant de nombreuses mutations inattendues a surpris les virologues. Ceux-ci explorent deux hypothèses : l’existence de réservoirs faisant des personnes immunodéprimées des incubateurs, et d’autres où des animaux pourraient faire office de multiplicateurs...
Au fur et à mesure que de nouveaux variants du SARS-CoV-2 apparaissent, l’efficacité des anticorps développés contre les précédents variants tend à se dissiper. Pour les laboratoires, développer ces traitements est une prise de risque.