De 1989 à 2019, à partir des 123 espèces d’oiseaux les plus communes en France observées, un peu plus d’un tiers disparaît progressivement. Les hirondelles et les moineaux sont particulièrement touchés.
Le bilan de trente années de comptage des oiseaux communs en France, publié ce lundi, fait état d’une «hécatombe» des populations d’espèces «spécialistes» des milieux agricoles et urbanisés. Seules les espèces les plus adaptables s’en sortent relativement bien.
Une étude américaine détaille la perte massive de biodiversité chez les oiseaux. Pour certaines espèces, le déclin est massif. Chez les hirondelles, par exemple, il atteint 90 % depuis 1970.
Sur l’île de Ré, Bernard attend toujours « ses » hirondelles. Quelques oiseaux éclaireurs sont bien arrivés en Charente-Maritime mais en apercevant trois de ces flèches filer au milieu des nuages, le retraité...
Une étude entamée depuis deux ans cherche à expliquer le déclin de ces oiseaux dans les zones urbaines. Et ses conséquences… Dans nos villes, pas besoin de chercher bien longtemps avant d'entendre, entre les arbres, pointer les cuicuis. Mais pour combien de temps ? A Londres, les moineaux...