Le rapport du GIEC paru le 8 octobre vient déjà trop tard. Le véritable rapport de la « dernière chance » date de... 1979, rappelle le journaliste Stéphane Foucart dans sa chronique.
L’objectif de demeurer sous le seuil de 1,5 °C d’élévation du mercure – inscrit dans l’accord de Paris sur le climat – semble hautement improbable à la lecture des données du GIEC sur les quantités de CO2 déjà émises par l’économie mondiale.
Pressés de toute part par une concurrence internationale féroce, les ports qui jalonnent le chenal de navigation du Saint-Laurent font de gros efforts pour demeurer compétitifs.
D’après un nouveau bulletin sur le climat publié mardi par l’ONU, la probabilité d’un dépassement temporaire du seuil de 1,5 °C n’a cessé d’augmenter depuis 2015, année où ce risque était proche de zéro.
L'organisme Berkeley Earth affirme que le seuil de 1,5 °C de réchauffement a été dépassé en 2023 avec exactement +1,54 °C par rapport aux niveaux préindustriels : ce sera donc la première fois que le seuil de l'Accord de Paris a été franchi.