Pour contrer le soupçon qui entoure le glyphosate, son produit-phare classé« cancérogèneprobable », la firme américaine interfère auprès des organismes de réglementation. Une opération d’une ampleur inédite qui dure depuis quarante ans.
« Monsanto papers » 2|2. Pour sauver le glyphosate, la firme s’en prend à l’agence des Nations unies contre le cancer, qui a classé son produit phare cancérogène.
En 2017, une procédure juridique a donné accès à des documents internes de la société Monsanto. Ce qui a joué un rôle déterminant dans la condamnation de la firme, le 10 août, par la justice californienne.
En plein scandale des "Monsanto papers", les agences Efsa et Echa, auditionnées par les députés européens, défendent leur évaluation des risques liés à l'herbicide glyphosate, "conforme" à la procédure de l'UE.
« Affaires à suivre ». L’enquête du « Monde » sur les pratiques de la firme Monsanto a rencontré en 2017 un grand écho dans le débat public, au moment où l’Union européenne s’apprêtait à renouveler l’autorisation du glyphosate.