Les fluctuations, dans une bande étroite, des prix du pétrole masquent un risque d’effondrement rapide, tant les risques qui pèsent sur la croissance mondiale sont importants, explique Nabil Wakim, journaliste au « Monde ».
Le prix du baril devrait augmenter sans retrouver son niveau antérieur à la récente chute des cours en raison notamment d'une demande qui restera modérée dans un contexte économique peu dynamique.
Le secrétaire d’Etat Anthony Blinken a déclaré, dimanche 6 mars, que des discussions sur l’interdiction de l’importation de pétrole russe sont en cours avec les Européens. Dans la foulée, le cours du baril de Brent a frôlé les 140 dollars.
A 33 dollars le baril au 1er février, le brut n'a pas été aussi bon marché depuis 2005. Et cette situation devrait perdurer, en attendant un prix du carbone régulateur.