Résultant de la combustion du kérosène, ce phénomène contribue à la formation d’un voile nuageux qui, la nuit, empêche la Terre de renvoyer hors de l’atmosphère une partie de la chaleur emmagasinée.
Les nuages de haute altitude liés aux émissions de particules renforcent le réchauffement de l’atmosphère. Ces cirrus, dont l’effet radiatif est encore plus important que celui lié aux émissions de CO2, vont encore se développer à la faveur de l’explosion du trafic aérien.
Confronté au défi de la décarbonation, le secteur aérien se rue sur les « fuels » issus des déchets et résidus agricoles et forestiers. En attendant l’avènement de kérosènes de synthèse obtenus en captant le CO2 dans l’atmosphère, dont les coûts sont pour l’heure prohibitifs.
Dans les milieux conspirationnistes, les traînées de condensation des avions ne sont pas de la vapeur d'eau mais des produits chimiques délibérément répandus par les militaires et les gouvernements.
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En 2023, les aéroports français ont vu passer près de 170 millions de passagers. Selon les acteurs du secteur, ce chiffre "pourrait doubler d’ici 2040". Face à ce constat, Rester sur Terre et l'UFCNA se mobilisent pour demander le plafonnement du trafic aérien. Les deux collectifs...