La société écossaise Atlantis a créé une joint venture avec des partenaires normands pour exploiter le gisement hydrolien du raz Blanchard. Si elle obtient les feux verts français, elle envisage même de reprendre l'usine fermée par Naval Energy.
Atlantis Resources a "soumis au gouvernement un plan stratégique pour le développement d'un site d'installation marémotrice au Raz Blanchard, en Normandie, qui fournirait 1 GW d'énergie d'ici 2025". Le projet, d'un coût global de 3,3 Md euros , ...
Déjà implantée sur le marché de l'énergie fluviale, la start-up grenobloise HydroQuest vise désormais l'hydrolien marin. Avec pour principal allié les Constructions Mécaniques de Normandie.
Le départ de Naval Energies ne met pas en péril la filière de l'hydrolien, naissante en France. Il faudra juste un peu de patience pour lui laisser le temps de faire ses preuves. D'autres acteurs restent dans la course.
La Basse-Normandie se prépare pour accueillir, d'ici 2020, un parc éolien offshore et deux fermes pilotes hydroliennes. L'unification de la Normandie, en 2016, fera de cette façade un véritable pôle d'attraction pour les énergies marines.