Total et Shell ont passé pour 25 milliards de dollars de charges de dépréciation. BP doit les imiter la semaine prochaine. Le symbole d'un changement fondamental pour l'industrie pétrolière: le déclin annoncé des énergies fossiles.
Les majors pétrolières sont passées du climatoscepticisme à la proclamation d’une transition énergétique à venir. Dans les faits, la part des énergies fossiles demeure stable dans le monde, explique dans sa chronique le chercheur Jean-Baptiste Fressoz.
Les majors sont sous la pression du gouvernement libéral de Justin Trudeau, déterminé à réduire de 42 % les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie gazière et pétrolière d’ici à 2030.
De plus en plus pressés par leurs actionnaires sur les questions climatiques et forcés de diversifier leurs activités face à l'incertitude qui plane sur la demande et les prix de l'or noir, les grands groupes pétroliers multiplient les investissements dans le solaire et l'éolien. S'ils...