Des voix de plus en plus nombreuses réclament au moins un moratoire, au nom des dommages irréversibles pour l’environnement marin. Car l’industrie minière peut faire disparaître des espèces que l’on n’a même pas encore découvertes.
Depuis le 18 mars et jusqu’au 30 mars, les représentants des trente-six Etats de l’AIFM ont repris leurs négociations autour du code minier censé encadrer l’exploitation des métaux présents sur le plancher océanique.
Toujours pas en mesure de publier des règles du jeu pour la collecte des minéraux situés sur le plancher des océans, l’Autorité internationale des fonds marins entraîne une période de grande incertitude juridique.
L’engagement du chef de l’Etat français arrive au milieu d’une session de négociations de l’Autorité internationale des fonds marins qui se tient à Kingston en Jamaïque jusqu’au 11 novembre.
L’Autorité internationale des Fonds marins, qui regroupe 168 pays, est réunie pour trois semaines à partir de ce lundi pour décider d’interdire ou d’autoriser l’extraction de minerais dans les fonds marins. Une décision qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur un écosystème...