Le développement de la production de biogaz s'appuiera, à terme, en partie sur les cultures intermédiaires. À Cestas, une unité de méthanisation est alimentée exclusivement par ces cultures, qui viennent s'insérer dans les rotations agricoles.
Comment allier développement de la méthanisation agricole, transition agro-écologique et projets de territoires ? Les acteurs de la filière ont planché sur des critères de durabilité. Une attention forte est portée aux cultures intermédiaires.
Dans la première région agricole de France, les unités de méthanisation agricole ont poussé comme des champignons depuis cinq ans. Aujourd’hui, les critiques se multiplient.
La croissance ininterrompue du marché engendre celle des références proposées et de la surface agricole cultivée en bio. Le nombre de fermes, mais aussi des entreprises de préparation, de transformation ou de distribution augmente, en générant des emplois.
Pour toucher les aides de la PAC, les agriculteurs devront désormais laisser au moins 4 % des terres arables en cultures intermédiaires ou fixatrices d’azote (lentilles, pois…) et non plus seulement en jachères et en surfaces non productives.