Après l’identification d’un cas d’enfant présentant un taux de plomb supérieur au seuil réglementaire, les familles avec des jeunes enfants et les femmes enceintes vivant sur l’île de la Cité, à Paris, sont invitées à une consultation de dépistage.
Alors que la justice s’est saisie de l’incendie de Notre-Dame, à cause du plomb fondu, quatre ans après le sinistre, l’historienne de la santé Judith Rainhorn revient, dans une tribune au « Monde », sur la dangerosité de ce métal cancérogène et nuisible pour la reproduction humaine.
Les analyses effectuées au domicile de l’un des deux enfants à la plombémie élevée avaient montré « des causes multiples d’exposition au plomb, dont certaines sans lien avec l’incendie de Notre-Dame », explique l’agence régionale de santé.
Défenseurs de l’environnement et médecins alertent aujourd’hui les Parisiens sur le risque de saturnisme du fait de la fumée au plomb de Notre-Dame. Ils demandent une cartographie des résidus toxiques et des mesures préventives.
Une modélisation de la dispersion du panache de l'incendie de la cathédrale confirme des retombées de plomb jusqu'à Limay dans les Yvelines. Les plus fortes pollutions restent toutefois celles du voisinage immédiat de Notre-Dame.