La justice a annulé la peine de 18 ans de prison du patron d’Eternit, estimant que les faits étaient prescrits, douze ans après la fermeture des établissements.
Près de 1 850 victimes et ayants droit accusaient quatorze présumés « responsables nationaux » d’avoir retardé jusqu’en 1997 l’interdiction de l’amiante, pourtant classé cancérogène dès 1973.
L'indemnisation des victimes de l'amiante exposées sur leur lieu de travail a été facilitée par les juges. La Cour de cassation a en effet confirmé l'assouplissement des critères d'admission du préjudice d'anxiété lié à l'exposition à l'amiante.