L'Autorité de sûreté nucléaire ne peut pas garantir l'exactitude de l'estimation financière des coûts de démantèlement réalisée par EDF. Elle n'a pas accès aux études de l'électricien et remet en cause certaines hypothèses trop optimistes.
Le texte portant sur la réforme contestée de la gouvernance de la sûreté nucléaire, qui prévoit le démantèlement de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, devrait être débattu au Parlement à partir de février 2024.
Cette opération réunirait en une nouvelle « grande autorité indépendante » l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire, expert de la sûreté, et l’Autorité de sûreté nucléaire, chargée des décisions sur les centrales.
L'Autorité de sûreté nucléaire ouvre la porte au report du démantèlement des coeurs des réacteurs UNGG. EDF pourrait commencer à démanteler partiellement ces réacteurs, tout en garantissant ses capacités futures.
L'Autorité de sûreté nucléaire n'est pas sereine. Alors qu'elle doit faire face à des enjeux de sûreté majeurs, ses moyens restent restreints et la situation économique des exploitants n'est pas là pour la rassurer.