Christophe Marie, directeur adjoint de la Fondation Brigitte-Bardot, remarque, dans une tribune au « Monde », qu’en France, la protection animale relève de plusieurs ministères, entraînant un manque de coordination et même d’objectif commun.
Sept candidats sur onze se sont prononcés sur l’interdiction des cages, de la corrida, du gavage ou encore de l’expérimentation animale. Le sujet reste toutefois marginal dans les discours et les meetings.
Compte-tenu du soutien de l'État français aux groupes d'intérêts agricoles et industriels, l'Europe représente actuellement le seul espoir d'une amélioration de la condition des animaux. Le site Politique & animaux a dressé le bilan animaliste des partis politiques français à Bruxelles
Dans une tribune au « Monde », huit associations appellent à la mise en place de « clauses miroir » et d’une limitation des importations d’animaux exploités dans des élevages qui se soucient le moins des normes sociales, écologiques et de celles portant sur la condition animale.