Face à la dégradation de la situation, les Hôpitaux de Paris envisagent selon nos informations de saisir les instances éthiques sur les "critères de triage" des malades.
Dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel, le 5 août, un collectif de psychiatres s’alarme, dans une tribune au « Monde », du fait que les malades atteints de souffrance mentale et sans passe sanitaire puissent être bannis de soins.
Mis en place au début de la crise sanitaire en 2020, ce dispositif va s’arrêter le 1er février. La situation sanitaire est en nette amélioration depuis le début de l’année.
Dans une tribune publiée dans le JDD, une quarantaine de signataires prévoient d’être dépassés par la troisième vague, et expliquent n’avoir « jamais connu une telle situation, même pendant les pires attentats subis ces dernières années ».
Notre chroniqueur raconte comment les associations de malades s'organisent pour défendre leurs droits face à un risque de perte de chance dans un hôpital en crise.