Alors que le gouvernement achève ses auditions, les pro et les anti-aéroport campent sur leurs positions et n'imaginent pas se voir désavoués par la décision de l'exécutif. Le gouvernement navigue dans un dossier complexe.
La fin des expulsions sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, annoncée officiellement par la préfète Nicole Klein vendredi, ne signifie pas la fin de l’engagement des gendarmes mobiles sur la zone. Ni celle des violences.
Les maires de deux communes, l’une en faveur du transfert de l’aéroport nantais à Notre-Dame-des-Landes, l’autre pour le réaménagement du site actuel, livrent leurs arguments.
Les trois médiateurs chargés par le gouvernement de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le dossier de Notre-Dame-des-Landes ont rendu leur conclusion, mercredi, au premier ministre.
Christophe Castaner assure que l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes se fera, indépendamment du choix de construire ou non un aéroport sur ce site.