La campagne menée par les autorités sanitaires pour alerter sur les risques associés à la prise de cet antiandrogène s'est révélée très efficace. Les associations de patients regrettent d'autant plus qu'elle ait été menée aussi tardivement.
Deux requêtes ont été déposées devant le tribunal administratif de Montreuil. L’Agence du médicament est mise en cause pour avoir tardé à informer correctement les patientes du risque de tumeurs du cerveau malgré les alertes.
L’Androcur, médicament hormonal qui traite la pilosité excessive et l’endométriose, multiplierait par 7, voire plus, le risque de tumeur au cerveau. En France, il est prescrit à près de 90.000 femmes.