Objets de bras de fer géopolitiques ces derniers mois, les deux pipelines exploités par un consortium dépendant du géant russe Gazprom ne sont pas opérationnels à cause des conséquences de la guerre en Ukraine.
Les autorités de Stockholm ont constaté « des détonations près de Nord Stream 1 et 2 dans la zone économique exclusive suédoise, qui ont entraîné d’importants dégâts sur les gazoducs ».
Trois importantes fuites ont été constatées sur des gazoducs au large de l’île de Bornholm, au Danemark, les 25 et 26 septembre. Copenhague et Varsovie accusent la Russie d’être impliquée dans « un acte de sabotage ».
Au moins deux explosions ont touché ces pipelines de la mer Baltique, lundi, provoquant de spectaculaires fuites de gaz. La thèse d’un accident est a priori écartée et de nombreux experts s’interrogent sur une possible implication de la Russie, qui dément.