Des scientifiques et des responsables politiques du monde entier sont conviés à Paris jusqu’à vendredi afin d’échanger sur ces zones en première ligne du changement climatique.
Le chef de l’Etat clôturait un sommet organisé dans la capitale française. Il a évoqué la dégradation rapide des glaciers comme « une menace déjà bien présente et qui s’accélère ».
Après d’âpres négociations sur certains termes, 32 pays ont signé vendredi « l’Appel de Paris pour les glaciers et les pôles » qui s’alarme de la situation des banquises polaires et explique que 200 000 glaciers sont menacés d’un « retrait quasi-irréversible ».
A quelques jours du premier sommet international consacré aux glaciers et aux pôles, qui s’ouvre mercredi à Paris, le glaciologue Jean-Baptiste Bosson défend la nécessité de protéger les écosystèmes nés du retrait glaciaire avant qu’ils ne suscitent trop de convoitises.