Une réunion en visioconférence s’est tenue entre les édiles de l’île, le préfet et le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu. Le ministère s’est engagé à appliquer la loi « avec proportionnalité et discernement ».
Alors que la fin de l’obligation vaccinale pour les soignants et les pompiers est une des revendications principales des manifestants, le ministre des outre-mer leur a opposé une fin de non-recevoir mardi sur France 2.
Selon l’ARS de Guadeloupe, près de 10 000 soignants sont concernés par l’obligation vaccinale, et plus de 90 % d’entre eux sont « en conformité » avec la loi.
Gérard Cottelon et ses deux adjoints déclarent avoir été molestés. « Nous sommes venus réclamer l’argent que l’on nous doit », a expliqué l’un des manifestants, en références aux salaires des agents suspendus après leur refus de se conformer à l’obligation vaccinale.
Le porte-parole du gouvernement a critiqué les actions violentes des contestataires du passe sanitaire et de l’obligation vaccinale des soignants sur l’île, dénonçant des « soignants menacés » et « des pharmacies empêchées d’ouvrir ».