Une nouvelle étude explique comment la migration conjointe des animaux et des humains, liée au réchauffement climatique, déclenchera de nouvelles pandémies.
« N’attendons pas la fin de la pandémie ». C'est le cri d'alerte d'un éditorial paru dans une centaine de revues de santé prestigieuses qui appelle les dirigeants mondiaux à s'attaquer aux « dommages catastrophiques pour la santé » causés par le changement climatique.
La pandémie actuelle n'a pas arrêté la crise climatique. Il faut d'urgence agir pour prévenir cette dernière si nous ne voulons pas connaître des crises et des dégâts bien plus importants que ceux connus actuellement.
Au moins 4 millions de personnes auraient perdu la vie en 24 ans à cause du réchauffement climatique, selon une étude du centre médical de l'université Georgetown aux États-Unis : c'est l'équivalent de la population d'une ville comme Los Angeles ou Berlin.
Depuis la crise sanitaire mondiale liée au coronavirus, les scientifiques alertent sur la menace de nouvelles et potentielles pandémies. Des chercheurs de l'IRD ont étudié le risque d'émergence de maladies zoonotiques à l'aune de la géographie des paysages et de la densité de la...