Depuis le début de 2018, la Chine a cessé d’importer toute sorte de déchets occidentaux, qu’elle transformait jusque-là en matières premières. Sa priorité est désormais de lutter contre la pollution – et de recycler ses propres résidus.
La Chine ne veut plus être la poubelle du monde. Depuis qu’elle a interdit, il y a un an, l’importation de nombreux déchets, c’est l’Asie du Sud-Est qui absorbe les rebuts des pays développés. Dans des conditions environnementales et sanitaires désastreuses.
Le pays autorise l’importation de déchets plastique propres et homogènes à des fins de recyclage. Mais de plus en plus de voix demandent au gouvernement d’interdire les importations de tous les déchets plastique quels qu’ils soient.
Le pays, qui ne veut plus être la poubelle de la planète, a commencé dès 2018 à fermer ses portes aux déchets étrangers, obligeant certains industriels du recyclage américains et européens à trouver des solutions alternatives.
Nos smartphones renferment de nombreux matériaux à la fois précieux et recyclables. S’ils ont longtemps fini à la poubelle — ou aux oubliettes —, leur recyclage s’organise aujourd’hui de plus en plus. Même si des progrès restent à faire.