Les retours de personnels non vaccinés contre le Covid-19 doivent se faire à partir de lundi 15 mai. Dans les hôpitaux, on souligne que cela ne devrait concerner que peu de personnes. Ces réintégrations n’en soulèvent pas moins des questions.
Fin avril, le président de la République a ouvert la porte à la réintégration des soignants non-vaccinés. Mais ce retour, en raison d’obstacles de droit, ne peut se faire rapidement.
Le ministre de la santé a écarté toute réintégration des soignants non vaccinés, sans en dire plus sur le maintien d’autres dispositifs à l’hôpital, comme le passe sanitaire à l’entrée des établissements.
Le médecin urgentiste s’indigne, dans une tribune au « Monde », de la décision du gouvernement de suspendre l’obligation vaccinale et d’autoriser le retour des personnels non vaccinés. Il s’agit, selon lui, d’un « coup de boutoir démagogique contre les devoirs des soignants ».
Certains parlementaires des oppositions militent pour le retour dans leurs fonctions des soignants ayant refusé le vaccin contre le Covid-19. Au moment où le virus circule toujours fortement, cette réintégration reviendrait à céder à des arguments antiscientifiques et à ébranler la...