En vingt ans, la Roumanie est devenue l’eldorado des exploitants de France et d’ailleurs. Attirés par ses sols fertiles à bas prix, sa main-d’œuvre peu onéreuse et les aides de Bruxelles, ces pionniers y ont fondé des exploitations prospères.
Si des annonces gouvernementales ont apaisé les mobilisations en Roumanie et en France, où le mouvement de contestation a débuté, les agriculteurs d’Italie, d’Allemagne et de Suisse ont continué de faire valoir leurs revendications samedi.
Le député écologiste européen Benoît Biteau dénonce, dans une tribune au « Monde », la dérive libérale et productiviste qui fait qu’aujourd’hui, les éleveurs français sont parmi les agriculteurs européens les plus endettés et les moins bien rémunérés.