En stoppant la remise en marche des réacteurs no 3 et no 4 de la centrale nucléaire de Takahama, la justice japonaise donne raison aux habitants de la région inquiets de la sécurité des installations.
Les unités 3 et 4 de la centrale de Takahama avaient été arrêtées en 2016 par une première décision de justice pour des raisons de sûreté soulevées par des riverains.
L'autorité nippone de régulation nucléaire a jugé que les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Takahama, dans l'ouest du Japon, étaient « techniquement conformes » aux nouvelles exigences légales.
Lundi 5 décembre, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait autorisé, sous condition, la remise en route de sept réacteurs nucléaires soumis à des contrôles de sûreté.
La nouvelle politique énergétique du pays prévoit une remise en marche progressive des réacteurs jugés sûrs, malgré la vétusté des installations et l'opposition de la population.