L'humanité doit absolument utiliser les trois ans à venir pour entamer la réduction des émissions de gaz à effet de serre, sous peine de ne pouvoir maintenir le réchauffement sous la limite de 2°C fixée...
Grâce au gaz naturel, l'Algérie s'engage officiellement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7 à 22% en 2030, par rapport à un scénario business as usual. Cette approche répond à ses enjeux climatiques et économiques, plaide l'Algérie.
Le Mexique est le premier pays du Sud à s'engager. Il propose de réduire de 25% ses émissions de CO2 en 2030 par rapport à un scénario au fil de l'eau. Les émissions de GES mexicaines devraient néanmoins croître jusqu'en 2026.
Les émissions de GES ne cessent de croître, alors qu'il faut les réduire drastiquement pour limiter à 2°C la hausse des températures. Si le rapport indique que cela reste possible, les auteurs chargés de le présenter au public sont très sceptiques.
Les 28 Etats membres se sont répartis l'effort de réduction des émissions de CO2 d'ici 2030. Ils devront réduire leurs émissions de 0 à 40%, selon leur situation économique. La France devra les réduire de 37% par rapport à 2005.