L’ONU a demandé ce vendredi aux pays touchés par le virus Zika, soupçonné de provoquer des malformations congénitales, d’autoriser l’accès des femmes à la contraception et à l’avortement.
Le Haut commissariat aux droits de l’homme vise en particulier les Etats d’Amérique du Sud, dont certains ont conseillé aux femmes d’éviter de tomber enceintes à cause du risque posé par Zika.
A l’issue d’un voyage de cinq jours au Mexique, la pape François a néanmoins estimé que le recours à la contraception pour faire face au virus Zika est un moindre mal.
Samedi 4 juin, une association anti-avortement prévoit de se rassembler à Paris pour protester contre le droit à l'avortement, autorisé par la loi Veil depuis 1975. Anaïs Bourdet, de Paye Ta Shnek, et Manon Bodin, des Féministes par inadvertance, souhaitent faire le point.