Le mouvement, qui revendique 188 actions de « résistance civile » en vingt et un mois d’existence, estime avoir été « au bout » de ce qu’il espérait « pouvoir gagner ».
Le nouveau mouvement a une revendication unique et précise : que le gouvernement s’engage à assurer la rénovation globale et performante du parc immobilier d’ici à 2040.
Pour Manuel Cervera-Marzal, spécialiste des mouvements sociaux, la distorsion entre le fond, soit la rénovation thermique des bâtiments, et la forme que prennent les actions de ce collectif adepte des coups d’éclat, complique l’adhésion au mouvement.
Né il y a un an, le collectif Dernière Rénovation s’est fait connaître à coups de blocages de routes et d’interruptions d’événements sportifs. Une stratégie choc et non violente qui séduit une jeunesse écoanxieuse, militant pour la rénovation énergétique des bâtiments.